Et oui, tout le monde devrait connaître MonsterClicker…
Pour ceux qui n'en n'ont jamais entendu parler, MonsterClicker est un Freeware
disponible sur le Web. Ce logiciel permet, moyennant un petit montage, d'apprendre
les codes émis par toute télécommande Infrarouge puis de
les restituer via une petite interface conviviale qui n'est autre… qu'une télécommande
sur l'écran du PC.
Une limitation cependant, le logiciel semble ne pas fonctionner sous NT4.0,
2000 & XP. En effet, les accès directs au matériel étant
interdits par ces OS, MonsterClicker ne peut pas gèrer le port parallèle.
Pour la partie logicielle, téléchargez le package soft/documentation/exemple mclik20.exe (297 KO). Ceci vous assure d'avoir la dernière version à jour.
Concernant le montage, je suis parti de celui décrit dans la revue VIRUS INFORMATIQUE auquel j'ai apporté quelques améliorations pour le rendre un peu plus universel.
Ce montage se connecte sur le port parallèle du PC (il est vivement conseillé de débrancher tout type de périphérique du port utilisé pour la télécommande).
L'électronique se divise en deux parties : le récepteur (pour apprendre les codes) et l'émetteur (pour envoyer les commandes).
Il est constitué essentiellement d'un phototransistor. Du fait de la technologie des ports parallèles (résistances de polarisation présentes ou non), deux schémas sont possibles. Malheureusement, il n'y a pas de règle d'or, il faut essayer l'un ou l'autre et garder celui qui fonctionne !!!
Constitué du phototransistor et d'une résistance. La résistance "tire" l'entrée à "1" tandis que le phototransistor met cette entrée à "0" à chaque réception d'une impulsion infrarouge.
La broche b3 du port parallèle est reliée sur le bit de donnée D1. C'est donc l'alimentation du montage (+5V).
La broche b13 du port est reliée sur le signal SELECT. C'est donc la sortie du montage. Le signal SELECT est une entrée pour l'ordinateur.
La broche b25 du port est reliée à la masse.
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Nomenclature R1 = 100 Kohms T1 : SFH309 |
Guère plus complexe, il fait appel à un transistor pour augmenter l'effet de "tirage" à "0" du phototransistor.
Concernant les utilisations des broches, se reporter au schéma de base précédent.
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Nomenclature R1 = 100 Kohms ; R2 = 2,2 Kohms. T1 : SFH309 ; T2 : BC547 |
Note : T1 est un phototransistor de type NPN. Sa plage
de sensibilité est comprise entre 380 nm et 1150 nm avec un maximum à
860 nm. Sa tension collecteur/émetteur max est de 35V et son courant
collecteur max est de 35 mA.
Le collecteur est la patte la plus courte. Le diamètre du boitier est
de 3 mm.
Une seule possibilité !!! Elle fait appel à un composant peu connu mais très souvent utilisé : le condensateur de sauvegarde (il y en a dans presque tous les magnétoscope pour la sauvegarde de l'heure et de la programmation d'enregistrement). Ce condensateur à la particularité d'avoir une très grande capacité (jusqu'à 1F) dans un encombrement réduit (5 pièces de 2F empilées).
Dans le montage, il est alimenté par un signal du port parallèle qui est toujours à "1". Il sert de "réservoir d'énergie" pour alimenter les diodes émettrices qui dans ce cas sont "boostées". Le résultat est très satisfaisant quand à la portée.
La broche b3 du port parallèle est reliée sur le bit de donnée D1. C'est donc l'alimentation de notre montage (+5V).
La broche b2 du port est reliée sur le signal D0 (sortie pour l'ordinateur). C'est donc la commande du montage. Le signal varie donc de "0" à "1" en fonction du code à émettre.
La broche b25 du port est reliée à la masse.
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Nomenclature R1 = 10 Ohms ; R2 = 100 Ohms ; R3 = 470 Kohms T1 : BC547 - C1 : 0,47F 5V. D1/D2 : 1N4148 ; D3/D4 : SFH485 ou OP293A
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Note : D3 & D4 sont des photodiodes. Leur sensibilité
est maximum à 880/890 nm. Leur tension max est de 1,5V et leur courant
direct max est de 100 mA. L'angle d'émission est de 60°.
La cathode est la patte la plus courte. Le diamètre du boitier est
de 4,5mm.
Pour les plus férus, notez que la résistance de limitation de charge est très faible. Elle ne sert qu'en cas de court-circuit (ce qui ne devrait jamais arriver) et évite que la sortie du port parallèle ne soit directement reliée à la masse. Notez aussi qu'il n'y a pas de résistance de limitation pour les diodes… La résistance interne du condensateur étant élevée (environ 30 à 70 Ohms), c'est cette résistance qui fait office de limitation du courant de sortie.
Notez aussi la présence de D1 et D2. Elles servent à protéger les sorties du port parallèle pour éviter tout retour de courant. La résistance R3 devient alors indispensable car elle permet de tirer la base de T1 à la masse lorsque b2 est à "0".
Je me suis éclaté à trouver une électronique qui j'espère vous satisfera pleinement. Le logiciel quand à lui est en cours d'évolution chez son concepteur (nous sommes en avril 1999). Déjà la version 2.0 est très sympa et permet beaucoup de fonctions.
Je vous encourage à dépenser tout au plus 50 Frs de composants.
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(C) Laurent - autourdupc.com - Mise à jour le 27 mai 2003.
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