Résumé personnel du cours 2255A. Implémentation et gestion de Microsoft Exchange 2000.
Présentation des systèmes de messagerie Microsoft
Outlook est le client idéal pour la messagerie avec Serveur Exchange.
Exchange 2000 est parfaitement adapté à Windows 2000.
2 possibilités pour faire de la messagerie :
Configuration : Pour installer Exchange 2000, il faut Windows 2000 Server
ou supérieur et y ajouter le service NNTP qui n'y est pas d'origine (Panneau
de configuration, Ajout/Suppression de programmes, Ajout de composants Windows,
Services Internet IIS, NNTP). Il faut aussi le SP1
minimum.
La configuration minimum est un PII 300MHz, 128 MO (256 MO recommandés),
500 MO de libre sur le disque d'installation (choisir M: de préférence)
et 200 MO de libre sur le système.
Le client Outlook
3 services minimum :
Quelques fonctionnalités :
Le menu Affichage permet de retrouver l'affichage "Outlook Express"
par la commande "Liste des dossiers".
La commande "Volet de visualisation" permet d'avoir la partie basse
de l'écran permettant une prévisualisation du message pointé.
Lors de l'envoi d'un message, l'habitude veut que l'on adresse le message qu'à un unique destinataire, les autres étant mis en Copie
A : Destinataire
Cc : Carbon Copie : Copie
Cci : Carbon Copie Invisible (Copie invisible). Chaque personne en copie se croit unique. Le destinataire ne voit pas les destinataires en copie.
Dans le cas d'un message envoyé, l'émetteur peut sous conditions
le modifier puis le réexpédier. Ceci n'est possible qui si aucun
destinataire ne l'a ouvert.
Il suffit de retourner dans la boite des éléments envoyés,
sélectionner le message et dans le menu Actions, Rappeler ce message...
* État d'importance du message envoyé. Il y a pour cela 2 raccourcis (Point d'exclamation et Flèche vers le bas). Avec le bouton "Options", il est possible de forcer l'importance pour tous les messages.
* Confirmation de lecture du message par le bouton "Options". Pour valider cette modification pour tous les messages, menu "Outils", "Options", "Option de la messagerie", "Options de suivi".
* Rediriger les réponses vers une autre personne (pendant une absence par exemple), bouton "Options", case à cocher "Envoyer les réponses"
* Décaler dans le temps l'envoi des messages, bouton "Options", case à cocher "Ne pas envoyer avant". "Expire après" permet de ne pas rendre disponible le message après une date définie ce qui permet de donner une durée de validité aux messages.
* Insertion d'une signature (bas de page automatique à chaque
message). Menu "Outils", "Options", onglet
"Format du courrier".
* Règles de messages : permet d'effectuer du tri sur les messages
entrants afin de les classer. Avec un serveur Exchange, il est possible, lors
d'une absence par exemple, de renvoyer aux émetteurs de messages un message
type.
Pour accéder aux règles de messages : menu "Outils",
"Assistant Gestion des messages..."
* Le calendrier : permet de gérer le planning. C'est une gestion au niveau personnel.
* Liste de diffusion : permet de créer un alias permettant de regrouper plusieurs destinataires. Menu "Outils", "Carnet d'adresses" puis Menu "Fichier", "Nouvelle entrée" et sélectionner "Liste de distribution personnelle". Ainsi un message envoyé à cet alias générera un message à chacun des membres de cet alias. Dans le cas du bureau de poste, c'est lui qui fournit la liste des adresses, mais l'alias est stocké en local sur la machine ainsi un envoi de mail par cet alias provoque autant de trafic réseau qu'il y a de destinataires.
Le serveur EXCHANGE 2000
Organisation de la salle :
Domaine racine : NWTRADERS.MSFT
3 forêts : Europe, Asia et NAmerica (North America)
Par forêt, 4 machines dont une contrôleur de domaine.
Identification :
Au niveau du DNS, il faut identifier chaque machine qui est serveur Exchange.
Pour cela, on crée un enregistrement MX (Mail eXchange)
pour chaque machine serveur Exchange..
Analyse de performances :
Exchange est livré avec des add-on permettant d'effectuer des analyses
de performances réseau. En ce qui concerne les disques durs, même
commande que sur NT4.0 : DISKPERF -y (cela nécessite un redémarrage
pour que la commande soit activée).
Rappels :
Serveur de certificats Entreprise : pour les utilisateurs internes à une entreprise (membres d'un même domaine).
Serveur de certificats Autonome : pour les utilisateurs externes à une entreprise, (non-membres d'un même domaine) par exemple, serveur Web.Différence entre POP et IMAP : POP envoie tous les messages, alors que IMAP permet de gérer les messages : téléchargement que des entêtes et sélection des messages désirés.
Module 1 : Présentation de Microsoft Exchange 2000
Permet le workflow. Exchange 2000 est une plate-forme de messagerie. C'est un système de messagerie client-serveur. C'est le serveur qui notifie la présence d'un message, le client peut donc venir le chercher.
Les principaux composants :
- Banque d'informations publique (dossiers publics publiées par les utilisateurs)
et banque d'information boîte aux lettres (dossier qui contient l'ensemble
des boites aux lettres).
- Surveillance système
- Protocole SMTP (fournit des fonctions de routage)
- Active Directory pour la gestion de toutes les informations d'annuaire.
D'un point de vue charge réseau, il est intéressant que le serveur Exchange 2000 soit le plus près possible de la machine qui gère le catalogue global.
Exchange 2000 permet de créer plusieurs banques d'informations afin de faciliter leur traitement (sauvegardes, ...). Ce sont des groupes de stockages.
L'accès aux dossiers publics se fait au travers de clients MAPI
(Messaging Applications Programming Interface).
Par exemple, Outlook ou Netscape.
Exchange prend en charge MAPI, SMTP, POP3 ou IMAP4, LDAP, NNTP, HTTP et EXIFS
(Exchange Installable File System). ce dernier protocole
permet d'accéder à la messagerie par Word, IE, Notepad.
Notion de serveur virtuel : Serveur Exchange 2000 ayant 2 cartes réseau, ce qui permet de canaliser les flux de données (par exemple, News sur une carte, courriers sur l'autre).
Exchange 2000 se décline en 3 versions :
Serveur : pour les entreprises de type PME/PMI. Bases 16 GO maximum. Pas de
notion de clustering. Pas de service CHAT.
Entreprise : Stockage illimité. Hébergement de plusieurs banques
d'informations. Clustering. Pas de service CHAT.
Conferencing Server : Orientée multimédia. Clustering, pas de
limitation. Service CHAT.
Exchange 2000 est intégré à ADS, les données sont stockées dans ADS. Il est aussi intégré à IIS.
NB : pour intégrer Exchange 5.x à Windows 2000, il faut le connecteur ADC (Active Directory Connector) fourni sur le CD-ROM Windows 2000 ou sur celui d'Exchange 2000. Ce connecteur permet de synchroniser l'annuaire avec la base de données d'Exchange 5.x.
Exchange ne permet pas de gérer plusieurs O.U dans une même arborescence. Une fois l'organisation crée, on ne peut pas changer son nom : il faut tout réinstaller.
Les infos stockées dans ADS sont divisées en 3 parties appelées
" partitions" :
Partition de domaine : utilisateurs, groupes, ordinateurs
Partition de configuration : topologie de réplication, config. d'Exchange,
les protocoles, ...
Partition de schéma : CN=Schéma, CN=Configuration, DC=nwtraders,
DC=msft. Il y a donc modification des composants de Windows 2000. Par exemple,
lors de la création d'un compte, des champs supplémentaires vont
apparaître.
Le clustering est inclus dans Exchange 2000. Tout Windows 2000 ainsi qu'Exchange est dupliqué sur un autre serveur afin d'assurer la redondance des informations et des services.
Intégration de la sécurité : un utilisateur n'a besoin de s'authentifier qu'une seule fois pour accéder à Windows 2000 et à Exchange. Prise en charge de KERBEROS, IPSEC et TLS.
Intégration à IIS : SMTP, POP3, IMAP4, NNTP & HTTP utilisés par IIS sont reconnus par Exchange 2000.
Après installation des produits enfichables pour l'administration sont
ajoutés :
- Système Exchange,
- Sécurité avancé
Exchange,
- Centre de suivi des messages Exchange
- Services de conférence Exchange
Il est possible de créer des groupes administratif : ceci permet que chaque domaine enfant puisse administrer son serveur Exchange.
Il est aussi possible de créer des Stratégies, par exemple, limitation des boîtes aux lettres à 100 MO.
Les listes de distribution pourront être restreintes suivant différents critères. Par exemple, par service (compta, MKTG, ...), par domaine enfant, ...
Le routage des messages : assuré par les groupes de routage et les connecteurs.
Les groupes de routage permettent de gérer le trafic réseau.
Les connecteurs sont des protocoles de communication :
RPC : intranet, connections locales
SMTP : Messagerie
X400 : connexion vers d'autres messageries (MTA : Message Transfert
Application)
Exchange 2000 intègre la messagerie instantanée : service temps réel.
Fonctionnalités d'indexation de texte intégral et de recherche : permet de retrouver une information dans les bases de données d'Exchange.
Système de stockage Web : accès aux infos via le voisinage réseau ou au travers d'applications crées sous Outlook. Accès en Lecture/Écriture.
Module 2 : Installation de Microsoft Exchange 2000
En général, le fichier d'échange doit faire 1,5 x la RAM. Dans le cas d'Exchange, il est conseillé de changer l'emplacement du fichier d'échange et de monter sa taille à 2 voir 2,5 fois la taille de la RAM.
Il faut absolument Active Directory pour installer Exchange 2000.
Soit un serveur NT4 sur lequel il y a Exchange 5.5. Il est PDC. 2 cas possibles :
1) Migration de tout le réseau en Windows 2000 :
Il faut passer SP3 mini pour Exchange 5.5
Il faut passer le SP4 mini pour NT4.0
Il faut ensuite migrer NT4.0 vers 2000
Il faut ensuite migrer de Exchange 5.5 vers Exchange 2000
2) Migration distante :
Il faut passer SP3 mini pour Exchange 5.5
Il faut passer le SP4 mini pour NT4.0
Il faut installer l'ADC sur le serveur Exchange 5.5
Monter un serveur en Windows 2000 qui est DC.
Il faut un serveur membre en Windows 2000 + Exchange 2000 si on ne veut pas
utiliser le DC pour Exchange 2000. Lors de l'installation d'Exchange 2000, on
informe Exchange d'intégrer l'organisation gérée par Exchange
5.5. On peut ensuite supprimer le serveur NT4.0.
A l'installation d'Exchange 2000, 2 groupes sont créés :
Exchange Domain Servers (Groupe global de domaine contenant l'ensemble des serveurs
exécutant Exchange 2000).
Exchange Entreprise Servers (Groupe local qui contient le groupe précédent).
Préparation (il y a 2 commandes à exécuter) à
partir du dossier "/i386" du CD-ROM Exchange 2000 :
SETUP /forestprep : sur le contrôleur de domaine racine (premier
serveur de la forêt). Cela permet de préparer la forêt (schéma
et configuration).
SETUP /domainprep : sur chaque serveur Exchange 2000. Prépare
le domaine (crée les 2 groupes mentionnés précédemment
et synchronise les différents attributs modifiés par la commande
"/forestprep"
Si la commande "/forestprep" est mal orthographiée, Exchange 2000 sera en option "Standard"
Un groupe administratif est créé. Il est le "Premier groupe
administratif". Cette structure doit être déployée
(c'est ce que fait la commande "/forestprep").
Un groupe de routage est aussi créé par cette même commande.
Une fois la forêt et les domaines préparés, on peut procéder à l'installation d'Exchange 2000.
L'installation peut aussi être automatisée à l'aide d'un
fichier "Setup.ini". Pour créer ce fichier, il faut lancer
:
Setup.exe /createunattend c:\setup.ini
Comme le fichier .ini est en clair et qu'il contient le mot de passe administrateur,
il y a une commande de cryptage :
Setup.exe /createunattend /encryptemode
c:\setup.ini
Pour exécuter l'installation automatisée :
Setup.exe /unattendfile c:\setup.ini
Dans un environnement en clusters, il faut installer les composants de clustering et effectuer les installations identiques sur les serveurs du cluster.
Pour activer la prise en charge multilingue, il faut aller sur la machine exécutant le catalogue global et activer la prise en charge multilingues et sélectionner les langues désirées.
Il est possible de déployer des outils d'administration sur d'autres machines Windows 2000 toutes versions.
Lors de l'installation, un dossier "\Exchsrvr" est créé. Il contient différents autres dossiers ayant chacun une spécificité.
ATTENTION : par défaut, sous Windows 2000, le service Telnet
n'est pas démarré. Il peut être activé par la commande
:
net start telnet
Regsvr32 schmmgmt : permet d'avoir l'outil de vérificateur de schéma sans l'Admin pack installé. On peut ensuite enficher l'outil "Schéma Active Directory" dans la console MMC.
Module 3 : Administration de Microsoft Exchange 2000
Pour vérifier la correcte installation, "Démarrer/Programmes/Microsoft
Exchange/Gestionnaire système".
Dans le conteneur Serveurs, on doit retrouver les serveurs Exchange du domaine.
Les utilitaires d'administration :
Gestionnaire système Exchange
Dans les propriétés, 3 onglets :
Onglet général :
propriétés générales y compris les groupes administratifs
et de routage
Onglet Détails : Détails comme les dates de création et
de dernière modification
Onglet Sécurité : Liste des utilisateurs et des groupes autorisés
à accéder à l'objet organisation. Invisible par défaut.
Pour avoir l'onglet sécurité, il faut ajouter une clef à
la base de registre :
"HKCU\Software\Microsoft\Exchange\Exadmin" et Ajouter la clef
(Valeur REG_DWORD) : ShowSecurityPage=1
Les conteneurs de premier niveau :
Dans l'Organisation :
Paramètres globaux : propriété des formats de message
pour l'ensemble de l'organisation...
Destinataires : Stratégies, listes de distributions par défaut
ou personnalisées...
Groupes administratifs : Premier groupe administratif, groupes de routage,
dossiers
Serveurs : liste des serveurs Exchange
Stratégies système : les stratégies...
Connecteurs : liaisons entre serveurs...
Outils : gestion des services de réplication de site, surveillance
des serveurs....
Pour les types d'autorisations étendues "Receive As" et "Send As", attention ! De plus, elles ne sont pas prise en compte par l'assistant.
Délégation des autorisations aux administrateurs :
Administrateur Intégral Exchange : administration totale.
Administrateur Exchange : administration totale mais aucune modification d'autorisations.
Administrateur Exchange Affichage Seul : juste regarder !
Pour exécuter les tâches administratives, l'administrateur d'Exchange doit avoir les autorisations spécifiques dans Exchange 2000 et appartenir aux groupes Windows 2000 spécifiques.
Création d'un groupe Administratif :
Il en existe donc un par défaut qui est masqué par défaut.
Il faut donc faire un clic-droit sur la racine du domaine et entrer dans les
propriétés. Une case à cocher "Afficher les groupes
administratifs".
L'objet "Groupes administratifs" apparaît contenant le
"Premier groupe administratif". On peut donc à partir
de ce point créer d'autres Groupes administratifs dans lesquels on peut
y mettre des serveurs, des groupes de routage, des dossiers publics, des newsgroups...
Sécurisation des groupes administratifs :
on peut leur conférer des droits : avec le gestionnaire système
ou avec Adsiedit.exe
Stratégies :
Pour les créer, il faut posséder les autorisations lecture/écriture
et des autorisations d'écriture sur les objets concernés.
Administration des listes d'adresses :
Listes d'adresses par défaut : Elles seront remplies à partir
des groupes de distribution de Windows 2000.
Listes d'adresses personnalisées : Crées en fonction de certains
champs des objets destinataires.
Listes d'adresses en mode hors connexion : Copies locales que les utilisateurs
téléchargent sur leurs ordinateurs.
Gestion des listes d'adresses :
Modification de la génération automatique (Nom, Prénom
ou Prénom, Nom ...).
Sécurisation en restreignant l'accès en lecture.
Identification de la liste d'adresse.
Masquage des listes d'adresses : tous les utilisateurs ne connaissent pas l'existence
de la liste.
Service de mise à jour de destinataires (RUS : Recipient
Update Service):
Il s'appuie sur ADS en analysant ADS et en effectuant les corrections nécessaires.
Module 4 : Création et gestion de banques d'informations et de groupes de stockage
Banques d'informations :
Stockage et indexation des données. Prise en charge d'une ou plusieurs
banques en fonction de la version d'Exchange.
Chaque banque est composée de 2 fichiers .stm (infos natives et transmises
par internet) et .edb (données via MAPI).
Pour les créer, il faut passer par le groupe de stockage par défaut.
Elles subiront les stratégies Windows 2000.
Concernant leurs noms, il s'appellent priv1.edb et priv1.stm pour les banques
privées et pub1.edb et pub1.stm. Si l'on crée une banque s'appelant
privée "Privée", elle sera référencée
priv10.edb et priv10.stm.
Pour les supprimer, il faut passer par l'Assistant des tâches Exchange
(accessible par le menu Active Directory, Utilisateurs et ordinateurs active
directory).
Concernant les banques publiques, il faut s'assurer de plusieurs points :
Elle ne doit pas être la seule à contenir l'arborescence des dossiers
publics,
elle ne doit pas être la banque publique par défaut,
il faut sélectionner une nouvelle banque publique pour les dossiers systèmes
avant de supprimer la banque des dossiers systèmes.
Pendant le montage/démontage des banques, les informations ne sont plus disponibles.
Le stockage au sein des banques s'effectue en direct via MAPI mais aussi par SMTP, NNTP, HTTP, POP3, IMAP4 : dans ces derniers cas, il y a conversion.
Groupes de stockage :
Permettent de gérer des banques d'informations. Toutes le banques d'un
même groupe de stockage se partagent le même jeu de fichiers journaux
de transactions. Les groupes sont gérés par le moteur ESE.
Ils sont créés par la MMC "Gestionnaire système Exchange". Sélectionner le Premier groupe de stockage, clic-droit et "Nouveau".
Fonctions du moteur ESE dans Exchange 2000 :
Transactions ACID (Atomique Cohérente Isolée
Durable). Garantie de fiabilité de transactions de données.
Fichiers journaux : arrivés à une taille de 5 MO, un nouveau est
créé.
Fichier journaux réservés : res1.log et res2.log de 5 MO.
NB : Quand l'espace disque devient insuffisant, le journal des événements est mis à jour et les service Microsoft Exchange sont stoppés.
Il est conseillé de mettre les journaux sur un autre disque que celui d'Exchange ou sur un autre système plus rapide.
Implémentation de l'indexation de texte intégral :
Référencement de tous les mots stockés dans les banques
d'informations afin de facilité les recherches. Le fichier contenant
cette liste de mots et le fichier d'indexation.
--> Avantages : recherche plus rapide, recherche de pièces jointes,
normalisée par banque d'information.
Il faut prendre en considération que cette fonction consomme des ressources
CPU et disque et qu'un index incomplet donne des résultats imprécis.
L'occupation disque dur est d'environ 20% du volume de la banque d'informations.
L'administration de l'indexation documentaire s'effectue en 3 étapes
:
1) Création de l'index
2) Planification des mises à jours
3) Remplissage (méthodes de mises à jour)
en cas de problèmes, par exemple banque d'informations hors service,
manque d'espace disque (dans ce cas l'indexation est stoppée), le journal
d'application est renseigné. Le moniteur système peut aider à
trouver l'origine des problèmes.
Les fichiers d'index ont pour extension .gthr et sont dans "\GatherLog".
Module 5 : Création et gestion d'objets destinataire
Création d'objets destinataires :
Les types :
- Utilisateur avec accès à
une boîte aux lettres
- Utilisateur avec accès Messagerie
- Contact avec accès Messagerie
- Groupe avec accès Messagerie
L'Assistant Tâches permet d'ajouter/supprimer des BAL, établir/supprimer
des adresses de messagerie, déplacer une BAL, activer/désactiver
la messagerie instantanée, masquer/rendre publique l'appartenance aux
groupes.
Pour configurer une BAL, il suffit d'aller dans les propriétés
de l'utilisateur concerné.
pour déplacer une BAL, il y a un assistant.
Modification des objets destinataires :
Utilitaires d'importation/d'exportation : CSVDE.exe ou LDIFDE.exe pour passer
de fichiers ".csv" et ".ldf" vers Active Directory.
Configuration de stratégies :
Moyens simple de gestion de objets.
Stratégies de destinataires définissant des critères de
recherche, des adresses de messagerie principale et secondaire, des valeurs
d'adresses de messagerie à l'aide de variables.
NB : La stratégie de destinataire avec la priorité la plus
élevée se substitue à toutes les autres stratégies
de destinataire présentant le même type d'adresse.
Module 6 : Création et gestion de dossiers publics
Dossiers publics : permettent de facilité le travail en entreprise.
Ils sont exploités par les différentes personnes de l'entreprise,
via l'intranet ou l'extranet en fonction des autorisations et des connexions.
La banque d'information publique contient les dossiers publics. Il peut y avoir plusieurs arborescences et on pourra y appliquer différentes stratégies.
Fonctionnalités :
Accès messagerie (on peut leur octroyer une adresse de messagerie qui
sera visible par les contacts)
Plusieurs arborescences afin de structurer
Éléments sécurisés : Autorisations d'accès
aux différents dossiers
Accessibles à partir du Web : mise à disposition des infos des
dossiers publics en extranet.
Accès à partir du système de fichiers (EXIFIS :
EXchange Installable FIle System)
Indexation de texte intégral : le contenu des dossiers public peut faire
parti des fonctions de recherche
Redirections activées par défaut : accès aux autres ressources
d'autres serveurs.
Création :
Soit l'utilisateur utilise son application (Outlook : clic-droit sur le dossier
public, "Nouveau dossier")
Dans le "Gestionnaire système Exchange", création (dans
le premier groupe de stockage) de dossiers que l'on met à disposition
des utilisateurs.
La gestion s'effectue à l'aide de la MMC.
Configuration de banques publiques :
A chaque création d'arborescence de dossiers publics, il y a une configuration
à effectuer sur chaque serveur :
Ouverture de session,
Instances de dossiers publics (durée de vie des infos...),
Dossiers publics (informations sur l'emplacement physique du dossier public
concerné, nom dans l'annuaire, ...),
État de la réplication (vers quel serveur, sa réussite/échec,
planification, ...),
Indexation de texte intégral (état de l'indexation).
Dossiers publics dans Active Directory :
Publication dans l'annuaire (éléments avec accès messagerie)
et/ou dans le carnet d'adresses (éléments avec accès boîte
aux lettres)
Autorisations pour les dossiers publics :
Si c'est le client qui crée le dossier, les autorisations sont simplifiées
par rapport à une création par l'administrateur dans Exchange
Serveur.
La sécurité est basée sur Active Directory. Le fait de
passer par Exchange pour donner des droits à un utilisateur correspond
à modifier les droits pour le compte utilisateur dans Active Directory.
Type d'autorisations :
Dossier : Contrôle les autorisation des utilisateurs ayant accès
au dossier public
Message : Quels utilisateurs peuvent accéder aux messages envoyés
à un dossier public
Active Directory : Qui peut manipuler l'objet Active Directory d'un dossier
public avec messagerie
Administrateur : Contrôle des droits dont disposent les administrateurs.
Octroi d'autorisations avec Outlook :
en tant que créateur propriétaire d'un objet, on peut affecter
des autorisations sur cet objet (via les rôles).
Réplication des dossiers publics :
Exchange 2000 s'appuie sur la réplication d'annuaire de Windows 2000.
3 éléments entrent en jeu :
- Active Directory
- Banque Exchange 2000
- Administrateur Exchange 2000
La création d'un ou de plusieurs répliqua de dossier public s'effectue
à la création d'un dossier public. Le but est de répartir
la charge réseau. Il est possible de mettre des priorités de réplications.
Les connexions pour les réplications utilisent les notions de coûts
de lignes.
Les redirections de dossiers publics utilisent la notion de serveurs virtuels.
La réplication utilise le protocole SMTP et est assurée par le
PFRA (Public Folder Replication Agent)
Si un message est créé ou supprimé, il y a création
d'une instance de modification de message. Lors de la réplication, cette
instance est prise en compte.
Si un message est modifié, il y a prise en compte d'un ID. Si les messages
sont identiques, ils ont le même ID, sinon ils sont différents.
NB : un même document ayant 2 modifications différentes de chaque coté provoque un conflit. Il y a en fait 2 types de conflits : édition de messages et édition de dossiers. Il y aura donc un NDR (None Delivery Report) envoyé à l'administrateur qui devra résoudre le conflit manuellement.
Si un dossier de réplication n'est pas accessible, il doit y avoir renvoi des dossiers publics. Si la réplication ne fonctionne pas, il y a un NDR. Le système provoque alors une réplication d'un répliqua à jour sur le répliqua qui ne fonctionne pas.
Module 7 : Rôle du protocole SMTP dans Microsoft Exchange 2000
SMTP : Simple Mail Transfer Protocol.
ESMTP : Extension to SMTP.
Présentation du protocole SMTP :
SMTP permet le transfert des messages entre les hôtes TCP/IP. Il est composé
des commandes en texte clair. ESMTP permet d'étendre les fonctions (cryptage,
authentification de l'hôte, ...).
Commandes
|
Description
|
HELO domaine_complet
|
Identifie l'hôte expéditeur SMTP
|
MAIL FROM:<expéditeur>
|
Identifie l'expéditeur du message
|
RCPT TO:<destinataire>
|
Identifie le destinataire du message
|
DATA
|
Indique que l'hôte expéditeur est prêt
à envoyer le message
|
RSET
|
Abandonne la transaction de messagerie en cours
|
VRFY chaîne
|
¨Permet à l'hôte expéditeur
de vérifier la validité du destinataire avant d'envoyer
le message
|
HELP <chaîne>
|
Énumère les commandes SMTP prises en
charge par l'ordinateur destinataire
|
QUIT
|
Déconnecte la session TCP
|
TURN
|
Déclenche le serveur destinataire pour qu'il
envoie les messages de la file d'attente destiné au serveur émetteur
|
Code de réponses
|
Description
|
220 domaine_complet
|
Le service est prêt
|
221 domaine_complet
|
Le service ferme le canal de transmission
|
250
|
L'action demandée est acceptée et a
été exécutée
|
354
|
Tapez le message. Terminez par <CRLF>.<CRLF>
|
450
|
Action demandée non-exécutée
: BAL occupée
|
451
|
Action demandée abandonnée : erreur
locale lors du traitement
|
452
|
Action demandée non-exécutée
: mémoire système insuffisante
|
500
|
Erreur de syntaxe, commande non reconnue
|
550
|
Action demandée non-exécutée
: BAL indisponible ou introuvable
|
552
|
Action demandée abandonnée : allocation
de mémoire dépassée
|
554
|
Échec de la transaction
|
SMTP utilise le port 25 (plus d'infos sur les ports TCP).
Les commandes ESMTP :
Commandes
|
Description
|
ATRN
|
S'exécute uniquement si la session a été
authentifiée
|
ETRN
|
Spécifie l'hôte distant auquel sera remis
le message
|
PIPELINING
|
permet l'envoi par lots des commandes SMTP sans attendre
la réponse de l'ordinateur destinataire
|
CHUNKING
|
permet d'envoyer plus efficacement des messages MIME
de grande taille
|
X-EPS GSSAPI NTLM LOGIN
|
Utilise un mécanisme d'authentification qui
prend en charge Kerberos et NTLM
|
X-EXPS=LOGIN
|
utilise un mécanisme d'authentification qui
prend en charge NTLM pour assurer la compatibilité Exchange Server
5.5
|
X-LINK2STATE
|
spécifie la prise en charge du verbe de commande
des liens Exchange 2000
|
XEXCH50
|
permet de transférer le contenu Exchange spécifique
dans des messages
|
STARTTLS
|
Établit une connexion SSL entre le client et
le serveur SMTP
|
ESMTP étant compatible avec SMTP, il n'y a aucune modification à apporter. Lors d'une connexion, il y a échange d'informations entre les 2 ordinateurs, et c'est le destinataire qui envoie la liste des commandes SMTP qu'il prend en charge.
Lors d'un envoi de courrier d'un hôte SMTP à un autre, il y a
résolution en adresse IP du nom de domaine du destinataire. Le système
DNS enregistre un nom de domaine SMTP et une adresse d'hôte dans un enregistrement
MX (Mail EXchange).
Typiquement, il y a plusieurs enregistrement MX dans le DNS, chacun ayant un
indice de préférence. La machine émettant un courrier SMTP
récupère tous les enregistrement MX et les scrute par ordre d'indice
jusqu'à obtenir une réponse d'un hôte SMTP. Il y a alors
ouverture de session SMTP entre les 2 ordinateurs.
SMTP utilise 3 dossiers système pour la gestion des messages. Ils sont
dans C:\Program Files\Exchsrvr\Mailroot\Vsi x (x est le numéro
du serveur virtuel) :
- Pickup : messages formatés
en attente d'envoi par SMTP.
- Queue : messages reçus en
attente de traitement par IIS.
- Bad Mail : messages non-remis.
Il est possible de changer la localisation de ces dossier avec ADSI Edit.
Exchange 2000 peut répartir les destinataires SMTP en organisations virtuelles. Il est ainsi possible de configurer plusieurs noms de domaine SMTP.
Serveur virtuel :
Il est aussi possible de créer plusieurs serveurs virtuels afin de segmenter
le trafic SMTP. Cela ne permet cependant pas d'améliorer les performances
en équilibrant les charges réseau liées au trafic SMTP.
L'intérêt de créer plusieurs serveurs virtuel est par exemple
d'avoir un serveur vu de l'intranet et un serveur vu de l'Internet, afin d'augmenter
la sécurité ; cette méthode permet de s'affranchir d'un
pare-feu mais n'est pas aussi fiable. Un autre intérêt aussi, si
les utilisateurs de l'intranet s'authentifient en utilisant le cryptage TLS,
alors que l'entreprise est connectée à Internet.
Un serveur virtuel peut se voir appliquer des filtres conditionnant le traitement
des messages (gestion des messages sans adresses d'expéditeur...). Les
paramètres de connexion tels que le nombre de connexions entrantes ou
sortantes est configurable. Les messages d'ouverture de session sont aussi paramètrables.
L'utilisation de serveur virtuel peut aussi permettre de limiter la taille des messages de l'intranet à une valeur différente de la taille des messages entrants via Internet.
Paramètres par défaut des serveurs virtuels :
Limite par défaut
|
Valeur
|
Taille des messages
|
4 096 KO
|
Tailles des sessions SMTP
|
10 240 KO
|
Nombre de messages par connexion
|
20
|
Nombre de destinataires par message
|
64 000
|
Durée en file d'attente avant information de
l'expéditeur de non-remise du message
|
12 heures
|
NB : Par défaut, les options de taille des messages et de taille de session SMTP sont désactivées. Quand elles le sont, les paramètres indiqués sont alors pris en compte.
Implémentation de la sécurité :
Méthode d'authentification. Il en existe 3 :
Authentification anonyme : accès limité aux dossiers
publics et données d'annuaire. Prise en charge par tous les clients.
Tous les utilisateurs "anonymes" peuvent accéder aux informations
auxquelles le compte d'utilisateur Anonyme "IUSER_ordinateur" a
accès.
Authentification de base : l'échange de mot de passe s'effectue
en texte clair. Pour accéder à leur BAL, les utilisateurs doivent
donner leur nom d'utilisateur, leur mot de passe et le domaine dont ils sont
membres.
Authentification intégrée de Windows : pour les clients
Windows 2000 et IE5, cette authentification utilise Kerberos. Pour les clients
autres que Windows 2000, utilisation du protocole NTLM.
Les serveurs Exchange 2000 d'une même organisation utilisent Kerberos
V5.
Sécurité entrante et sortante.
Entrante : contrôle quel client peut établir une connexion
avec un serveur virtuel. Bouton "Authentification" de l'onglet
"Accès".
Sortante : indique quel type de sécurité. Bouton "Sécurité
entrante" de l'onglet "Remise".
Cryptage.
Il faut utiliser TLS pour crypter les données. Ceci nécessite
un certificat SSL X.509. Toute la session TCP/IP est alors cryptée,
même l'authentification d'ouverture de session non-cryptée. Bouton
"Authentification" de l'onglet "Accès".
Il est possible d'augmenter la sécurité en activant le recherche
DNS inverse. Ceci permet de vérifier la provenance du message. Cette
méthode peut affecter les performances de transfert des messages.
Hôte actif :
par défaut, un serveur virtuel utilise DNS pour résoudre l'adresse
du destinataire. Un hôte actif est un hôte qui utilise DNS, ainsi
les autres serveurs virtuels envoient les messages vers cet hôte actif
qui résout les adresses de destination et remet les messages. Ceci
permet de centraliser le traitement de la remise des messages et permet aussi
la connexion à distance pour envoyer/recevoir les messages depuis cet
hôte.
Hôte de relais :
Tous les messages entrants sont renvoyés vers cet hôte qui fonctionne
en hôte actif.
Il est possible de définir quels sont les serveurs qui sont autorisés
à relayer les messages afin de limiter les effets du spam (grand nombre
de BAL) et du bulk (messages en bloc).
Il est aussi possible de définir les domaines vers lesquels les messages
sont relayés.
Files d'attentes :
4 files d'attente par défaut :
Remise locale : messages devant être remis dans une BAL locale. Un blocage
à ce niveau peut être un problème sur IIS, dans le service
Banque.
En attente de recherche dans l'annuaire : attente d'un résolution par
ADS. Un blocage peut signifier un problème de connectivité entre
Exchange et ADS.
En attente de routage : une fois la route des messages déterminée,
ceux-ci sont placés dans les files d'attente de liaison. Chaque
file est spécifique à une destination.
Destination finale impossible : Exchange tente de les remettre jusqu'à
le fin du délai d'expiration, et le message est retourné avec
une information de non-remise. Si des messages sont dans cette file, ce peut
être du à une connexion impossible.
Les états de la file d'attente :
Etat
|
Description
|
Actif
|
en cours de transfert
|
Gelé
|
Transports interrompus.
|
Dégelé
|
File d'attente gelée de nouveau en fonctionnement
|
Désactivé
|
Connexion inactive
|
Prêt
|
File au repos et prête pour la remise
|
Réessayer
|
Une connexion a échoué et attente de
nouvelle tentative
|
Planifié
|
Attente de la prochaine connexion planifiée
|
Distant
|
Attente de la connexion d'un hôte distant et
de l'émission de la commande de retrait (TURN ou ETRN)
|
Les paramètres SMTP globaux :
Ils affectent tous les serveurs SMTP d'une entreprise. Ils permettent de configurer
le format des messages (codage, type, ...) ainsi que les paramètres
de remise des messages (taille, limites de remise, nombre maximal de destinataires,
filtres des adresses d'envoi, ...).
Connecteurs SMTP :
ils servent à définir les propriétés SMTP d'un
espace d'adressage.
Dans un groupe de routage, Exchange utilise les protocole SMTP de IIS, il
n'est donc pas utile de configurer un connecteur.
Pour le routage, SMTP utilise des "serveurs ponts". ce sont
de serveurs configurés pour transférer les messages via le connecteur.
Les connecteurs SMTP sont configurables suivant de nombreux paramètres
: nom du (des) serveur(s) pont (tolérance de panne), utilisation d'un
système DNS ou d'un hôte actif, espace d'adressage (messages
qui sont routés via le connecteur, le connecteur remet les messages
aux domaines spécifiés dans cet espace), les options de remise
(planification fonction de la taille des messages par exemple, mise en file
d'attente, ...), restrictions (connecteur dédié à certains
types de messages), configuration de la sécurité sortante (en
vue d'une authentification spécifique vers un autre domaine), relais
de messages vers d'autres domaines (définition des domaines).
Équilibrage de charge et tolérance de panne
du protocole SMTP :
plusieurs connecteurs peuvent servir à la tolérance de pannes.
Il est aussi possible d'affecter la notion de coût aux connecteurs.
Pour les messages entrants, il est possible de définir des préférences
d'enregistrements MX.
Résolution des problèmes :
avec TELNET : pour vérifier l'ouverture du port TCP sur un ordinateur
destinataire.
telnet nom_complet_de_domaine_de_l'hôte
25 (vérification de l'ouverture du port TCP 25)
avec Nslookup : pour interroger DNS afin de vérifier son fonctionnement
et l'existence des enregistrements MX.
nslookup -querytype=mx domaine
(retourne tous les enregistrements MX du domaine domaine)
Module 8 : Routage de messages dans Microsoft Exchange 2000
Le routage est le déplacement des messages entre les serveurs. Les groupes
de routage sont des ensembles de serveurs reliés par des connexions réseau
permanentes.
Lors de l'installation d'Exchange 2000, un groupe de routage par défaut
est créé : "Premier groupe de routage". Si
aucun autre groupe de routage est créé, tous les autres serveurs
installés seront dans ce groupe. La création et la gestion
s'effectue via le Gestionnaire système Exchange.
Mode mixte et mode natif :
Mixte : simulation d'un site Exchange 5.5. C'est le fonctionnement par défaut.
Natif : il n'y a pas de serveur Exchange 5.5
Routage de messages au sein d'un groupe de routage :
Dans un même groupe de routage, Exchange 2000 envoie directement les messages
de la source à la destination : envoi de messages en saut unique.
Entre 2 serveurs, le transfert est immédiat et ne peut être planifié.
Pour faire parti du même groupe de routage, il faut que :
- les serveurs aient une connectivité
réseau fiable et permanente entre eux,
- les serveurs appartiennent à
la même forêt Active Directory,
- les serveurs aient une connectivité
SMTP directe et permanente entre eux,
- les serveurs se connectent au maître
de groupe de routage (qui conserve toutes les données de tous les serveurs).
Routage de messages entre groupes de routage :
Utilisation des connecteurs. Organisation > 2 groupes de routage, il peut
y avoir plusieurs sauts pour transférer des messages.
Serveurs pont : ils hébergent les connecteurs de groupes de routage.
Les connecteurs possibles :
Connecteur de groupes de routage : uniquement pour des groupes de routage.
Le protocole est fonction de la version des serveurs : SMTP dans le cas de serveurs
Exchange 2000 et appels RPC si présence de serveurs Exchange 5.5. Il
est possible de configurer plusieurs serveurs pont de chaque coté du
connecteur, ce qui permet de parer aux défaillances et de répartir
la charge. La sécurité ne peut pas être configurée
à ce niveau. Il n'y a pas de cryptage (si besoin, utiliser TLS ou une
stratégie de sécurité telle que IPSec).
Connecteur SMTP : connexion à un système étranger
et connexion des groupes de routage dans une organisation Exchange 2000. Besoin
d'une relation type Tirer entre serveurs. Authentification SSL au niveau
du connecteur et non au niveau du serveur virtuel. Le serveur SMTP résout
l'adresse IP à l'aide d'enregistrements MX ; si cela ne fonctionne pas,
méthode de résolution des noms d'hôte (demande d'enregistrement
A au DNS). Possibilité de remise déclenchée à distance
à l'aide de la commande TURN ou ETRN.
Connecteur X.400 : connexion à un système étranger.
Requiert un connecteur entre 2 groupes de routage pour créer une connexion
bidirectionnelle.
Ce connecteur est plus performant que SMTP pour les messages de taille importante
mais met plus de temps. Pour les messages de petite taille, c'est SMTP qui est
le plus performant.
Détermination de l'état des liaisons :
Exchange 2000 détermine l'itinéraire en fonction de l'état
des liaisons. Cet état est stocké dans une base de données
(table de l'état des liaisons). La liste est diffusée à
tous les serveurs pour chaque serveur afin de déterminer le moyen le
plus économique des passage des messages.
Winroute.exe : Pour afficher l'état de cette table. Les 2 états possibles sont "En service" et "Hors service". La table stocke aussi le coût de chaque liaison ce qui permet d'utiliser la route la moins chère pour faire suivre les messages.
Maître de groupe de routage :
Il conserve la table d'état des liaisons pour le groupe de routage. Ce
serveur reçoit la mise à jour de chaque serveur par le port TCP
691 puis la renvoie à tous les autres serveurs par ce même
port.
Le premier serveur d'un groupe est le maître de groupe de routage. Ceci
peut être changé par l'administrateur.
En cas de défaillance du maître, un autre doit être désigné
par l'administrateur : les informations d'état sont alors mises à
jour soit lors d'un échange entre 2 serveurs si ces informations entre
ces 2 serveurs diffèrent (les plus récentes sont alors utilisées),
soit le serveur pont d'un autre groupe de routage reçoit une mise à
jour ainsi le serveur pont local met à jour sa table d'état des
liaisons locales et continue ses modifications au maître local.
Dans tous les autres cas, chaque serveur utilise sa table en cours.
L'état des connecteurs peut être affiché en utilisant le
"Gestionnaire système Exchange", "Analyseur",
onglet "Outils".
Propagation de la table d'état des liaisons :
Si une connexion échoue entre 2 groupes de routage, la connexion est
notée comme "hors service". La modification est alors poussée
au maître dans les 5 minutes.
Les données d'état entre les groupes sont propagées via
SMTP par le port TCP 25.
Les serveurs pont transfèrent l'état des liaisons entre les groupes
avec la commande SMTP X-LINK2STATE.
Le délai de 5 minute peut être modifié dans la base de registre
:
HKLM\CurrentControlSet\Services\RESVC\Parameters\StateChangeDelay
Le paramètre REG_DWORD défini le nombre de secondes.
Il est aussi possible de supprimer toutes les mises à jour sur un serveur.
Il faut modifier la clef suivante sur ce serveur :
HKLM\CurrentControlSet\Services\RESVC\Parameters\SuppressStateChanges
Routage des messages :
Il s'effectue en fonction de critères. Exchange prend tous les itinéraires
possibles dans la table d'état des liaisons et supprime ceux qui ne satisfont
pas à certaines conditions (cf cours officiel page 22).
Si plusieurs itinéraires entre groupes de routages offrent le même
coût, un est sélectionné arbitrairement en veillant à
l'équilibrage de charge.
Pour sélectionner un itinéraire, Exchange 2000 tient compte de l'état des liaisons, de la possibilité d'envoi des messages par rapport aux contraintes des différents groupes de routage à traverser et des coûts.
Limitation des connecteurs étrangers :
Les connecteurs :
- cc:Mail
- Lotus Notes
- Novel GroupWise
- MS Mail
Sont spécifiques à un système de messagerie et ne sont
pas pris en charge par Exchange 2000. Lorsque Exchange 2000 trouve un connecteur
étranger pour un de ces systèmes, il considère le message
remis et ne prend plus en charge la continuité du traitement.
Module 9 : Flux des messages dans Microsoft Exchange 2000
Architecture du flux des messages :
Le flux des messages est composé du routage, de la mise en file d'attente,
de la catégorisation et de la communication entre protocoles et banque
d'informations.
Banque d'informations : Point d'arrivée des messages adressés
aux utilisateurs ayant une BAL sur le serveur. C'est aussi le point de départ
des messages envoyés par les clients MAPI (Messaging Application
Programming Interface) tels OutLook.
EXIPC (EXchange InterProcess Communications)
: Couche de mise en file d'attente pour IIS et les services de stockage (Inetinfo.exe
et Store.exe).
Services Internet : ils regroupent entre autre les protocoles d'accès
clients.
Moteur de mise en file d'attente avancée : Gère les mises
en file d'attente. Quand il reçoit un message SMTP, il le transfert à
l'agent de catégorisation (qui renvoie la destination du message) puis
il met ce message en attente de remise.
Agent de catégorisation des messages : Effectue des résolutions
d'adresses sur chaque objet passant par le moteur de file d'attente. Il gère
aussi les messages RTF (Rich Text Format) et MIME
(Multipurpose Internet Mail Extension).
Moteur de routage : Renseigne le moteur de mise en file d'attente en
fonction des informations de routage.
SMTP : Traite le trafic entrant des clients SMTP.
Flux des messages intraserveur :
Si un message transite entre 2 utilisateurs d'un même serveur, ce message
est envoyé à la banque d'informations qui le transmet aux services
Internet qui après traitement le retourne à la banque d'informations.
Flux des messages sortants :
Si un message transite entre 2 utilisateurs de 2 serveurs différents,
le message est envoyé à la banque d'informations puis routé
aux services SMTP via les services Internet.
Dans le cas de destinataires X.400, les messages sont gérés comme
des destinataires locaux. L'agent de transfert les récupère et
les remets au niveau du saut suivant.
Flux des messages entrants :
ils sont reçus par le service SMTP pour les utilisateurs locaux puis
sont traités par les services Internet et arrivent dans la banque d'information
qui effectuera la remise.
Dans le cas des destinataires X.400, les messages arrivent via l'agent de transfert
et sont placés dans la boîte aux lettres masquée. La banque
d'information gère ensuite les messages comme les autres.
Détermination d'une liaison défaillante :
Connexion réseau inter groupes de routage HS
Impossibilité d'ouvrir une session avec un des serveurs pont distant
du connecteur.
Il y a alors 3 tentatives espacées de 60 secondes. En cas d'échec,
il y a tentatives du connecteur suivant le paramètrage du serveur virtuel.
En cas d'échec et passé le délai de Notification de
délai, il y a notification à l'expéditeur de message
non-encore remis. Si le Délai d'expiration est atteint, il y a
notification à l'expéditeur de non-remise du message (NDR,
Non-Delivery Report).
Si l'échec est du à une liaison défaillante, le connecteur est catalogué HORS SERVICE et le maître de routage est informé. Si un autre itinéraire est disponible, le message est rerouté et le serveur tente de rétablir la connexion jusqu'à sa restauration (suivant le délai Intervalle de relance supplémentaire).
Reroutage des messages :
cela a lieu quand une connexion entre 2 groupes de routage est défaillante.
Itinéraires indisponibles :
Les messages sont conservés dans la file d'attente locale des messages.
Il est à noter que les messages ne sont jamais transmis à un groupe
de routage dont tous les connecteurs sont défaillants. Passé le
délai Délai d'expiration (2 jours par défaut), les
messages sont retournés aux expéditeurs comme non-remis.
Récupération d'une liaison :
Après une défaillance, lorsque la liaison fonctionne de nouveau,
les messages sont envoyés au serveur pont cible et le maître de
routage est informé dans les 5 minutes suivantes du fonctionnement du
connecteur.
Suivi des messages :
ceci s'effectue grâce au Centre de suivi des messages Exchange 2000. Ceci
est possible sous les versions 5.5 et 2000 d'Exchange.
Activation du suivi des messages : A partir des propriétés
du serveur Exchange 2000 ou par une stratégie système. Ceci crée
des journaux dans un dossier partagé "serveur.log".
Les événements suivants sont enregistrés :
- Si le message provient d'un autre
serveur du groupe de routage ou s'il a été reçu par un
connecteur du serveur local.
- Si le destinataire est local.
- Si le message a été
transféré à un autre serveur du groupe de routage ou a
un connecteur local.
Suivi des messages :
Il peut suivre la trace d'un serveur à l'autre jusqu'à sa remise
au destinataire. Il faut pour cela que le suivi soit activé sur tous
les serveurs, sinon le suivi s'arrête au dernier serveur ayant le suivi
activé.
Suivi des messages non-remis :
Il est possible de consulter les files d'attente du serveur pour lequel le message
n'est pas suivi afin de savoir la cause de non-remise.
Module 10 : Configuration de protocoles Internet
Protocoles par défaut pris en charge par les services Internet
:
HTTP : Utilisé par le Word Wide Web.
SMTP : Envoi de messages entre les hôtes.
NNTP : Accès aux groupes de discussions.
Protocoles pris en charge par les services Internet avec Exchange 2000
:
POP3 : utilisé par les clients de messagerie tels que Outlook
pour recevoir les messages. Les messages sont stockés sur le serveur
et c'est le client qui fait la demande de transfert. Il faut SMTP pour envoyer
les messages.
IMAP4 : Protocole avancé de réception des messages permettant
aux utilisateurs d'accéder à des dossiers publics et privés,
d'effectuer des recherches dans une BAL et de placer des indicateurs sur les
messages. Il faut SMTP pour envoyer les messages.
Fonctionnalité des serveurs virtuels dans Exchange 2000 :
Un serveur virtuel permet d'héberger plusieurs protocoles sur un même
serveur physique. Un serveur virtuel est créé pour chaque protocole,
avec une adresse IP et un nom réseau par serveur.
Pour gérer les serveurs virtuels, il faut absolument utiliser le "Gestionnaire système Exchange" qui met à jour le service d'annuaire Active Directory qui applique à son tour les informations à la métabase des services Internet. L'utilisation du "Gestionnaire des services Internet" est possible mais les données seront écrasées par Active Directory.
Il est possible de créer plusieurs serveurs virtuels pour un même
protocole s'il y a différentes configurations pour ce même protocole
afin de :
- fournir plusieurs méthodes
de cryptage,
- répartir le trafic sur différents
ports,
- utiliser différents ports
pour un même protocole.
Fonctionnalités des clients POP3 et IMAP4 :
POP3 :
C'est un protocole simple qui ne permet que le transfert des messages du serveur
au client.
Session POP3 :
1) Le client utilise le port TCP110 pour établir un liaison avec le serveur.
2) Le serveur retourne un message d'accueil.
3) Le client s'authentifie auprès du serveur et envoie les commandes
de transfert des messages : des ressources serveur sont utilisées.
4) Lorsque la transaction est terminée, le client envoie une commande
de fin : le serveur libère les ressources utilisées.
5) Le serveur envoie une instruction de clôture et la connexion TCP se
ferme.
Pour s'identifier, les clients POP3 doivent fournir : domaine/alias_compte_Windows_2000/alias_Exchange
IMAP4 :
Protocole élaboré. Les messages sont stockés sur le serveur.
Il est possible de ne télécharger qu'une partie de message.
Session IMAP4 :
1) Le client utilise le port TCP 143 pour établir un liaison avec le
serveur.
2) Le serveur retourne un message d'accueil incluant la version d'IMAP4 et le
nom de domaine complet (FQDN, Full Qualified Domain
Name) du serveur.
3) Le client envoie une commande de login.
4) Le serveur authentifie le client.
5) Le client envoie une commande "SELECT" afin d'exécuter des
actions sur le serveur.
6) IMAP4, après réception de cette commande, peut exécuter
les actions demandées par le client.
7) Le client envoie une commande de fin.
8) Le serveur ferme la connexion TCP/IP.
Cryptage et authentification avec les protocoles POP3 et IMAP4 :
Les 2 protocoles acceptent :
- l'authentification de base : les nom, domaine et mot de passe sont envoyés
en clair. Il est conseillé d'utiliser un cryptage SSL (Secure
Sockets Layer) pour crypter ces informations.
- l'authentification Windows intégrée : nom d'utilisateur et mot
de passe sont cryptés. Le protocole NT Lan Manager (NTLM) est utilisé
pour les clients non-Windows 2000 et la sécurité Kerberos pour
les clients Windows 2000.
Le cryptage SSL : utilise une paire clé publique/clé privée pour crypter les données au travers d'un canal sécurisé.
Les Ports TCP :
Protocole
|
Authentification
|
Port
|
POP3
|
base et Windows intégrée
|
110
|
base et Windows intégrée avec SSL
|
995
|
|
IMAP4
|
base et Windows intégrée
|
143
|
base et Windows intégrée avec SSL
|
993
|
Fonctionnalités du protocole LDAP :
Exchange 2000 utilise LDAP version 3 pour effectuer des requêtes dans
Active Directory. LDAP est utilisé par les composants :
- Directory Service Access (DSAccess)
- Mise à jour de destinataires (RUS, Recipient Update
Service) pour la création de listes d'adresses
- Affichage des objets Active Directory.
Le port par défaut du protocole LDAP est 389. Pour les requêtes
vers le catalogue global, il utilise le port 3268.
Authentification Kerberos :
Utilisation de clefs secrètes. Un client prouve son identité via
un ticket électronique.
Exchange 2000 utilise Kerberos dans plusieurs cas :
- Authentifier les serveurs SMTP Exchange 2000 d'une même organisation.
- authentifier un serveur Exchange 2000 lors d'une requête LDAP.
- Via Outlook Web Access exécutant IE5 lors de l'accès à
une BAL (sans serveur frontal).
- Le maître de routage authentifiant un serveur Exchange 2000 et relayant
des informations sur l'état des liaisons.
Configuration et sécurité des serveurs frontaux et dorsaux
:
Il est possible via une telle architecture d'augmenter le nombre d'utilisateurs.
Serveur frontal : exécute Exchange 2000 mais n'héberge
pas de BAL ni de banque d'informations de dossiers publics. Il transmet les
requêtes au service d'annuaire (via LDAP) afin de déterminer le
serveur dorsal qui contient la BAL de l'utilisateur.
Serveur dorsal : exécute Exchange 2000 et qui comporte au moins
une BAL ou une banque d'informations publique.
Il est possible de configurer le système DNS ou l'équilibrage
de charge Windows 2000 pour n'avoir qu'un seul nom pour tous les frontaux ;
il est de même possible d'allouer le processus de cryptage SSL aux frontaux
afin d'alléger la charge des dorsaux.
Les frontaux permettent aussi l'accès au contenu distribué du
système de dossiers publics par des clients IMAP4 ; ils permettent aussi
de sécuriser l'accès aux données car ils peuvent être
placés sur un réseau intermédiaire entre Internet et l'intranet.
Les clients HTTP, POP3 & IMAP4 bénéficient de l'architecture frontal/dorsal. Les clients MAPI (Outlook) n'en tirent aucun bénéfice.
L'architecture frontal/dorsal permet une évolution aisée d'une
entreprise car il suffit d'ajouter des frontaux pour répondre à
la croissance de charge. La suppression de dorsaux est transparente pour les
clients.
Elle permet aussi un équilibrage de charge (équilibrage aléatoire)
ainsi qu'une redondance des fonctions. En effet, si plusieurs frontaux regroupés
sous le même nom, la défaillance Dun frontal n'entraîne pas
l'arrêt du service
Processus d'authentification :
en 6 phases :
1) Le frontal reçoit une demande Dun utilisateur
2) Le frontal interroge AD pour identifier le serveur de BAL de l'utilisateur
3) Le frontal envoie une demande au dorsal correspondant
4) Le dorsal authentifie l'utilisateur
5) Le dorsal envoie au frontal la réponse à la requête
6) Le frontal envoie au client le résultat.
Réseau périphérique :
Un réseau périphérique est un réseau démilitarisé
(DMZ : Demilitarized Zone).
c'est un réseau isolé (entre Internet et intranet). Il y a donc
des restrictions d'accès effectuées par un FireWall (Pare-Feu).
en fonction du type de trafic devant transiter, il faut ouvrir les ports correspondants.
Service frontal | Port TCP | ||
Ports Internet | POP3 | 110 & 995 avec SSL | |
IMAP4 | 143 & 993 avec SSL | ||
SMTP | 25 avec ou sans SSl | ||
NNTP | 119 & 563 avec SSL | ||
HTTP | 80 & 443 avec SSL | ||
Ports intranet | Protocole de messagerie | POP3 | 110 |
IMAP4 | 143 | ||
NNTP | 119 | ||
HTTP | 80 | ||
LDAP et Kerberos | LDAP vers Contrôleur de domaine | 389 | |
LDAP vers serveur de catalogue global | 3268 | ||
Kerberos | TCP 88 & UDP 88 | ||
DNS | Recherche DNS | TCP 53 & UDP 53 | |
RPC | Mappeur de points finaux pour les ports RPC | 135 | |
Service RPC | 1024+ | ||
Netlogon | 445 |
(Plus d'infos sur les ports TCP en général).
Configuration des services NNTP :
Les services NNTP correspondent aux groupes de News.
Il est possible de configurer des serveurs NNTP virtuels, ce qui laisse aux
clients NNTP l'accès aux répertoires virtuels. Identiquement aux
autres serveurs, il faut une adresse IP ou un numéro de port TCP/SSL
unique par serveur virtuel.
Répertoires virtuel NNTP par défaut :
Le répertoire par défaut (création & stockage des groupes)
dans le dossier public Folders\Internet Newsgroup
Le répertoire de contrôle (suppression Dun article, création
& suppression Dun groupe) dans le système de fichier central.
La création des groupes de discussion s'effectue via un client MAPI
ou le "Gestionnaire de système Exchange" dans "Protocoles",
"NNTP" puis le nom du serveur NNTP. Clic-droit sur "Groupe de
discussion" puis "Nouveau".
Résolution des problèmes liés à la connectivité
des clients à l'aide de Telnet :
Telnet permet de se connecter et d'ouvrir une session sur un serveur en utilisant
un port TCP de son choix.
Par exemple, pour un client ayant un problème de connectivité
POP3, il faut taper la commande : TELNET serveur 110. Une fois connecter,
il suffit de s'authentifier et de lister les messages de la boîte de réception.
Module 11 : Accès à Microsoft Exchange à l'aide d'Outlook Web Access
Il faut que IIS soit fonctionnel. Quand on installe Exchange, cela vient modifier le dossier Inetpub\wwwroot et ajouter un dossier virtuel Exchange (plus d'informations sur IIS : IIS4).
Pour accéder à la messagerie, il suffit d'avoir un client MAPI.
Outlook Web Access utilise ADS, EXIPC et les services internet.
Flux des demandes :
Suite à une requête de type "http://serveur/rep_virtuel",
il y a authentification de la part d'Active Directory via le service WWW
(World Wide Web). Une fois authentifié, la demande
est transmise au service EXIPC qui la transmet à Exchange. La réponse
est retournée en HTML ou XML (extension .EML).
Les requêtes utilisent le port 80 (plus d'informations sur les ports en
général : les ports TCP).
L'installation d'Exchange 2000 crée dans IIS les alias exchweb, exadmin, exchange et public.
Il est possible de créer des serveur virtuels à l'aide de la MMC afin de répartir la charge réseau. A l'aide d'HTTP, il sera possible de gérer les accès aux boîtes aux lettres. Il est aussi possible d'implémenter SSL pour sécuriser les données transmises.
Les communications Outlook Web Access sont sécurisées grâce
à :
- L'authentification d'Active Directory
qui permet de n'avoir à s'authentifier qu'une seule fois.
- L'utilisation d'SSL (port 443) ou
TLS.
- L'utilisation Dun FireWall.
Module 12 : Installation et configuration de la messagerie instantanée
permet d'envoyer et recevoir des messages instantanément. Il faut que
le moteur MSN Messenger soit installé sur chacun des postes. Contrairement
au CHAT, il n'y a pas d'historique.
Le moteur MSN Messenger se trouve sur le CD-ROM dans "Instmsg\I386\CLIENT".
Terminologie :
Serveur associé de la messagerie instantanée : renferme les comptes
de messagerie. Chaque domaine doit contenir un serveur associé.
Routeur de messagerie instantanée : permet d'analyser l'entête
de chaque message pour savoir où l'envoyer
Domaine : FQDN (Full Qualified Domain Name)
Transport et format des messages : HTTP et FTP
Protocole RVP (Rendez-Vous Protocole).
Les composants du serveur : Gestionnaire système, Services internet, couche application du serveur et la base de données du noeud. La gestion de la base de données est assurée par le service ESE (Extensible Storage Engine).
Les composants du client : Interface utilisateur du client Messenger, du client Exchange et du client MSN.
Installation et configuration :
1) Configuration du serveur : serveur virtuel (routeur et serveur associé),
topologie du Fire-Wall (plage d'@IP protégées et serveur proxy
pour les demandes), authentification (dépend de l'infrastructure du réseau).
2) Activation des utilisateurs à l'aide d'Active Directory, case à
cocher "Activer le compte de messagerie instantanée"
3) Installation de clients de messagerie instantanée Il faut W98, NT4.0
ou supérieur, IE5, Microsoft Proxy Client V2.0 et MSN Messenger Service.
4) Configuration des clients : actions sur la base de registre.
5) Configuration de DNS : il faut lui indiquer les serveurs de messagerie instantanée
du réseau et les routeurs de messagerie instantanée
Une identité standard "user@im.nwtraders.msft" est transformé en "http://im.nwtraders.msft/aliases/user" par le protocole RVP.
Performances :
Serveur associé : 10 000 comptes.
Routeur : 50 000
Conseils :
Serveurs associés et routeurs sur des serveurs différents.
Planifier la connectivité à Internet.
Utiliser des conventions de dénominations cohérentes.
Utiliser l'enregistrement DNS SRV.
Déployer la messagerie instantanée en plusieurs étapes.
Module 13 : Surveillance de Microsoft Exchange 2000
Outils de surveillance d'Exchange 2000 :
Console MMC Analyseur de performances (perform) :
Outil Windows 2000 composé du "Moniteur système" (performances)
et "Journaux et alerte de performances" (enregistrement dans un journal
de données de compteurs et de suivi d'événements).
Analyse et état :
Outils Exchange 2000 composé de "Notification" (notifications
par messagerie et script) et "Etat" (configurer des états critiques
et d'avertissement pour des composants).
Observateur d'événements :
Outils Windows 2000 fournissant des infos système, services, applications
et sécurité.
Enregistrement des diagnostics :
Fonctionnalité Exchange 2000 : Surveillance des connecteurs.
Enregistrement dans un journal des protocoles :
Outils des services internet (IIS) : Informations détaillées sur
les commandes SMTP et NNTP.
D'autres outils sont disponibles :
Afficheur des files d'attentes : pour X.400 et SMTP.
Centre de suivi des messages : de l'expéditeur au destinataire
Moniteur réseau : capture, affichage et analyse du trafic réseau.
Netdiag : diagnostic des problèmes réseau et de connectivité
en mode commande.
Gestionnaire des tâches : information sur les services et programmes
en cours d'exécution.
HTTPmon (Outil du Kit de Ressources Techniques) : surveillance temps
réel de la disponibilité Dun site web.
WMI : accès uniforme à de informations de gestion.
Surveillance d'objets de performance et de compteurs Exchange 2000 :
Exchange 2000 installe son propre jeu d'objets et de compteurs.
Service Banque d'informations :
Taille de la file d'attente pour envoi : valeur = 0 sauf si > 2000 utilisateurs.
Taille de la file d'attente pour réception : valeur <> 0 sauf si
serveur pont.
Performances SMTP :
Local Queue Length : valeur = 0.
Categorizer Queue Length : valeur élevée : problème de
flux de message dans l'intranet..
Inbound Connections : valeur <> 0 sinon problèmes de réseau.
Performances de l'agent MTA :
Les compteurs doivent être faibles.
Performances liées à l'intégration de Exchnage 5.x :
Mises à jour des réplications distantes : valeur = 0 : la
synchronisation de l'annuaire est terminée.
Performances du service de messagerie instantanée :
RAS.
Performances du service de mise à jour de destinataire :
Longueur de la file d'attente des listes d'adresses : reflet des modifications
intervenues sur les listes d'adresses.
Surveillance des goulots d'étranglement :
Objet disque physique :
%Espace disque : valeur > 15%. Il faut activer diskperf -y en mode commande
et redémarrer la machine.
Objet disque logique :
%Temps du disque : valeur permanente < 90% :
Lecture disque/s & Ecriture disque/s : valeur < spécifications
du taux de transfert des disques.
Log. de file d'attente du disque actuel : valeur = 1 ou 2.
Objet mémoire :
Octets dédiés : valeur < taille totale du fichier d'échange.
Pages/s : valeur < 10.
Défaut de pages/s : problème si valeur faible et que Pages/s >
10.
Objet Fichier d'échange :
Pourcentage d'utilisation : valeur < 70%.
Objet Processus :
Défaut de pages/s : permet d'identifier le processus le plus pénalisé
par un manque de mémoire.
Objet Processeur :
Interruptions/s : si augmentation rapide sans augmentation de la charge : problème
matériel.
%Temps processeur : valeur < 20% : charge peu importante ou service arrêtés.
Valeur > 70% : surcharge.
Objet Processus :
RAS.
Objet Système :
Longueur de la file d'attente du processeur : valeur < 2.
Objet Segment réseau :
% du réseau : valeur < 30% pour les réseaux Ethernet
Objet Redirecteur :
Total des octets/sec : valeur < débit maximum de la carte réseau.
Erreurs réseau/s : valeur = 0.
Objet Serveur :
Total des octets/sec : Si somme des valeurs pour tous les serveurs >
taux de transfert maximum du réseau, il faut segmenter le réseau.
Pénuries d'éléments de travail : valeur >=3 : optimiser
les entrées InitWorkItems et MaxWorkItems du registre.
Clef : HKLM\SYSTEM\CurrentControlSet\Services\lanmanserver\Parameters
Objet Files de travail du serveur :
Longueur de la file : valeur >= 4 : CPU surchargée.
Module 14 : Contrôle des acquis sur Microsoft Exchange 2000
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Création le 30 juillet 2001
Mise à jour le 28 août 2002
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